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La famille « Guesnier » est une famille de riches laboureurs implantée à l'origine
dans le Vexin, cette région de plaines en forme de plateau s'étendant du Nord-Ouest du Bassin Parisien à la
Normandie, au Nord de la Seine, et formant :
- d'une part le Vexin "français", dans le Bassin parisien, pour la partie située la plus à l'Est,
entre la rivière l'Oise et la rivière l'Epte à hauteur de Gisors au Nord et jusqu'à son débouché sur la Seine au Sud,
- et d'autre part le Vexin "normand", pour la partie située entre la rivière l'Epte et la rivière l'Andelle,
ayant aussi grossièrement un cours Nord-Sud, et située à une vingtaine de km à l'est de Rouen.
Cette frontière naturelle formée par l'Epte entre les deux parties de la même région a été celle du traité
de St Clair-sur-Epte en 911, partageant la Normandie entre les occupants normands et le royaume de France.
Les origines connues de la famille « Guesnier » l'y trouvent implantée dans le Vexin normand au milieu du XVe
siècle, et de manière certaine au XVIe siècle, par quelques représentants.
En plus de 3 siècles, l'essor que va prendre cette famille de laboureurs sous l'ancien régime est à la mesure
des riches institutions religieuses ou des seigneurs qu'elle côtoie, et dont elle exploite et rachète les terres,
et son influence s'exerce par sa présence en de multiples paroisses de la région.
Lorsque survient la période Révolutionnaire, les représentants élus des différentes paroisses vont,
au niveau des 3 baillages formant le Vexin, choisir pas moins de 3 membres de cette famille pour qu'ils
procèdent, au niveau de la province, à l'élection des députés du tiers-état aux États-Généraux.
Dans les évènements qui suivirent, à Paris, certains des fils de ces riches familles, installés dans le
commerce et le négoce, vont pouvoir "tirer leur épingle du jeu" en lien avec les nouvelles autorités. Et de même,
en milieu rural, certains trouveront les opportunités leur permettant d'accroître leur patrimoine.
Au début du XIXème siècle, l'on comptait pourtant déjà de grandes disparités parmi les descendants de la
famille Guesnier : À la notoriété rurale, ou urbaine, de certaines familles qui étaient à l'abri du besoin, répondaient les conditions
d'existence difficiles d'ouvriers, d'employés, de petits artisans ou de commerçants dont le souci principal était de
prendre un soin précautionneux à améliorer leur quotidien.
Et c'est alors que, par un curieuse évolution que l'on pourait appeler une "érodement" généalogique, la
descendance masculine de cette famille va se diluer et quasiment disparaître, puisque, à notre connaissance,
sur les 3 familles subsistantes portant encore de nos jours le nom « Guesnier », et issues de la famille des laboureurs
du Vexin, une seule de ces branches peut encore actuellement perpétuer le nom... aux États-Unis, à la suite
de l'émigration de l'un de ses membres, au milieu du 19ème siècle.
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De nombreux descendants ou apparentés, amateurs de généalogie actuels, ont publié avec leur arbre
généalogique sur Internet des branches plus ou moins éparses de l'arbre de la famille « Guesnier » originaire du Vexin.
Par un patient et rigoureux travail de compilation, de recoupements, et de larges recherches systématiques en dépouillant
des registres en ligne, mais aussi en ayant eu la chance de constituer un réseau de cousins généalogistes intéréssés par
le projet, et ainsi de pouvoir accéder aux travaux d'un généalogiste décédé, et à des informations inédites, nous avons pu
consolider et augmenter considérablement cet arbre, et surtout montrer qu'il n'y a eu qu'une seule famille « Guesnier »
présente dans le Vexin depuis le XVème siècle.
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Grâce à une source d'information tout à fait inattendue, nous avons pu identifier avec certitude celui qui, dans la famille «Guesnier»
à la fin du 18ème siècle, s'était préoccupé de la recherche des origines de la famille, de suivre et de connaître son étendue.
En 1800, très précisément, une réunion de famille rassemblant près de 320 cousins a ainsi été organisée alors qu'il était promis à
chacun des cousins présents une part sur son héritage, car il était resté sans enfants.
Nous avons trouvé qu'avant 1820, il existait bien déjà un arbre généalogique de la famille, et que celle-ci pouvait compter,
plus de 700 membres alors vivants et tous apparentés.
En refaisant cette généalogie actuellement, c'est à dire en utilisant très largement les moyens modernes d'accès à l'information
et de communication, nous avons pu non seulement reconstituer cet arbre, mais même aller au-delà, puisque, à cette même période
de 1820, nous pouvons en fait décompter plus de 1100 individus potentiellement vivants à cette époque, tous descendants de l'ancêtre commun du
15ème siècle.
Ensuite, nous avons eu connaissance d'abord d'un premier exemplaire d'un arbre généalogique à accrochage mural, datant de la fin du 19ème,
que son possesseur pensait unique. Nos recherches nous ont permis d'identifier un deuxième exemplaire absolument identique, alors que leurs possesseurs
respectifs actuels ne se connaissaient pas. C'est ainsi que l'on peut penser qu'une réunion familiale a vraisemblablement donné
l'occasion de faire faire ces 2 exemplaires d'un même arbre généalogique comprenant 250 individus se réunissant au tronc commun
remontant à Perrin GUESNIER.
Dans la 2ème moitié du 20ème siècle, un généalogiste passionné a consigné ses recherches intensives dans les archives en précieux cahiers,
et il a eu la chance de pouvoir rencontrer un membre de la branche de la famille émigrée aux USA, avec laquelle le contact avait été plus ou moins perdu.
Pendant ce temps, d'autres cousins allaient étudier directement dans les paroisses du Vexin les registres anciens qui étaient en train d'être micro-filmés
par les mormons, et ils léguaient ensuite aux mormons leurs cahiers de recherches, que nous avons pu ainsi retrouver.
Depuis, au 21ème siècle, plusieurs amateurs ou passionnés s'intéressent à l'histoire de la famille GUESNIER originaire du Vexin,
et nous souhaiterions voir ces efforts réunis pour élaborer des projets comme : parution d'une généalogie imprimée de la famille, exposés ou conférences,
lettre d'information, organisation d'une cousinade, etc.
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